Mona Lisa et compagnie

La Joconde est un sujet de réinterprétation, et notamment de pastiche, abondamment utilisé par les artistes du XXème siècle.

Et vous, laquelle préférez-vous ? Le choix est vaste car l’icône a été copieusement maltraitée : une Joconde juvénile et obèse, une Joconde travestie, une Joconde barbouillée ?

Fernando Botero, Mona Lisa à l'âge de douze ans, 1959, New York, MoMA

Fernando Botero, Mona Lisa à l’âge de douze ans, 1959, New York, MoMA

Salvador Dali, autoportrait en Mona Lisa, 1954

Salvador Dali, autoportrait en Mona Lisa, 1954

Marcel Duchamp, LHOOQ, 1919, Paris, MNAM

Marcel Duchamp, LHOOQ, 1919, Paris, MNAM

Le jeu de mot de Duchamp est célèbre. Mais faut-il y voir une grivoiserie (« elle a chaud au cul ») ou un questionnement sur le regard en peinture (« look ») ? Car c’est bien Duchamp qui disait : « c’est le regardeur qui fait l’oeuvre ».

Jean Michel Basquiat, Mona Lisa, 1983

Jean Michel Basquiat, Mona Lisa, 1983

Robert Rauschenberg, Pneumonia Lisa, 1982, New York, Robert Rauschenberg Foundation

Robert Rauschenberg, Pneumonia Lisa, 1982, New York, Robert Rauschenberg Foundation

Un autre jeu de mots, cette fois dû à Robert Rauschenberg, spécialiste du collage/arrachage/barbouillage.

Liu Bolin, Mona Lisa, 2016

Liu Bolin, Mona Lisa, 2016

Terminons sur l’oeuvre de Liu Bolin, qui mène ici à bien le concept d’incarnation : son équipe de modèles a pris la pose pour créer un tableau dans le tableau…

 

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