Une fois n’est pas coutume, voici une chronique de saison. Pas sûr toutefois que l’ouvrage de Mikhail Boulgakov vous mette en appétit !
Dans les Oeufs Fatidiques, court roman écrit en 1924, Boulgakov raconte une catastrophe s’abattant sur Moscou.
Le professeur Persikov, zoologue, découvre un rayon ayant pour propriété de décupler la reproduction protoplasmique. Avant même que l’étude ait été approfondie, les journalistes s’emparent de sa découverte et racontent tout et son contraire. Rokk, dirigeant du sovkhoze de Smolensk, vient réclamer de force le matériel du professeur pour tester cette expérience sur des œufs de poule, car le pays a connu une terrible épidémie qui a décimé toutes les poules et amené la famine. Persikov, privé de ses instruments, reçoit bien plus tard une livraison d’œufs de poule… la poste s’est trompée et a envoyé d’autres œufs commandés par Persikov à Smolensk, à savoir des oeufs de serpents et d’autruche.
Je vous laisse imaginer la suite…
Entre suspense et frisson, le roman de Boulgakov se lit très vite. L’époque n’est pas encore aux romans d’horreur, mais au genre des « histoires terribles », qui, si elles nous paraissent moyennement effrayantes aujourd’hui, ne sont pas sans saveur.
Je ne connaissais pas, Merci de ce travail quasi-archéologique.
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Oui c’est un peu l’antiquité de la SF ! Mais sympathique 🙂
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