La Labyrinthèque participe au rendez-vous littéraire du lundi initié par Mallou et repris par Galleane. Le principe est simple :
« Il vous suffit chaque lundi de répondre à ces trois questions :
Qu’ai-je lu la semaine passée ?
Que suis-je en train de lire en ce moment ?
Que vais-je lire ensuite ? »
La semaine passée a été riches en belles surprises : d’abord L’étoile du Matin de David Gemmell, un bon roman de fantasy, fluide et prenant. Ensuite Quo Vadis d’Henryk Sienkiewicz. Ecrit au début du siècle, ce roman est l’exemple même du péplum. Non le genre épique aux péripéties dignes d’un Ben Hur, mais le genre reconstitution historique immersive.
Peu d’action donc, mais Sienkiewicz décrit avec finesse les mœurs romaines décadentes sous Néron, la médiocrité et l’obséquiosité des nobles, la roublardise des ambitieux, la dévotion impressionnante des chrétiens persécutés. L’auteur oppose avec justesse les deux idéaux théologiques chrétien et païen.
Quo vadis tourne donc autour de la description de l’avènement de la croyance christique, et de ses particularités : la foi transcendante, l’injonction au pardon et à faire passer l’intérêt d’autrui avant le sien, au risque toutefois d’en oublier d’aimer la vie, comme le pointe le philosophe romain Pétrone.
En contrepoint, quelques évènements historiques à la véracité limitée : l’incendie de Rome par Néron ; le martyre sanglant des chrétiens lors des jeux du cirque.
J’ai également dévoré un roman de fantasy : Les Seigneurs de Bohen d’Estelle Faye. L’histoire du renversement d’un Empire de l’intérieur, par la convergence d’une poignée de destinées individuelles. Les personnages sont hauts en couleur et attachants : l’ancien religieux Sainte-Etoile, auquel une sorcière a greffé un monstre dans la tête, la magicienne Maëve, maitresse du sel marin, le mercenaire hermaphrodite Sorenz, le nobliau trahi Wens qui atteindra la grandeur grâce à un mage déchu, la couturière à l’âme rebelle Sigalit… Le monde décrit par Estelle Faye est aussi très riche et bigarré avec ses métamorphes, ses démons charmeurs, ses villes portuaires hantées de vaisseaux venus d’un autre âge, ses villes-prisons, son ordre de sœurs guerrières…
Actuellement, je lis Des milliards de tapis de cheveux d’Andreas Eschbach. Au-delà de l’originalité du titre, ce roman promet une confrontation entre un monde reclus à la civilisation peu avancée, et des voyageurs interstellaires venus en observation.
La semaine prochaine m’attend l’Epouse de Bois de Terri Windling, histoire de rester dans l’ambiance fantasy !
Qui Vadis a l’air super ! Je prends note du titre 🙂 Belle semaine de lecture à toi
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Merci à toi aussi 🙂
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Merci !
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