Entre l’âme et l’obscurité

« Je t’appelle : viens à l’antique escalier en spirale
Concentre-toi de tout ton esprit sur la montée raide,
Sur les créneaux ruinés qui s’effritent,
Sur l’air constellé que nul souffle n’agite,
Sur l’étoile qui indique le pôle caché ;
Concentre toutes tes pensées errantes sur
Ce lieu où la pensée s’élabore :
Qui peut distinguer entre l’âme et l’obscurité ?

[…]

Olivier Debré, Lysne noir, 1974, Galerie Haaken, Oslo

Olivier Debré, Lysne noir, 1974, Galerie Haaken, Oslo

Pourquoi faudrait-il que l’imagination d’un homme
Qui n’est plus dans la fleur de l’âge en revienne à des choses
Qui sont des emblèmes de guerre et d’amour ?
Pense à la nuit ancestrale qui peut,
Si seulement l’imagination méprise la terre
Et l’intellect ses vagabondages
D’une chose à l’autre et à une autre encore,
Te délivrer de ces deux crimes : naître et mourir »

William Butler Yeats, Dialogue entre le Moi et l’Ame (extraits de l’Escalier en Spirale, 1938)

Une réflexion au sujet de « Entre l’âme et l’obscurité »

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